MEATBALLS de Ivan Reitman


J'ai eu la bonne surprise de tomber, l'autre soir, sur le 3ème long-métrage d'Ivan Reitman, "Meatballs" alias "Arrête de ramer t'est sur le sable", en zappant sur Paramount Channel. Bien que possédant le dvd zone 1 édité par HBO Home Video à la toute fin des années 90, je ne l'avais pas revu depuis au moins 10 ans...Et ce film me fait toujours autant marrer !

Bon, j'avoue, je suis très client des comédies américaines  de la fin des années 70/début 80. L'humour y était un peu plus méchant et transgressif que dans la décennie précédente, et je trouve qu'on sentait vraiment le plaisir que les acteurs avaient à jouer ensemble et à faire les cons, le tout avec une une décontraction évidente, voir désarmante.
La majorité des acteurs étaient issus du "Saturday Night Live" et de son homologue canadien "Second City" : Bill Murray, Dan Ayckroyd, John Belushi, Chevy Chase, John Candy, Steve Martin, Harold Ramis, Rick Moranis, Eugene Levy, et toute une ribambelle d'autres comédiens tout aussi doués; les gags n'étaient pas toujours très fin et le niveau très haut, mais je finissais généralement plié en 2 sur mon canapé !

Même si tous ne sortaient pas en salles, ils étaient distribué en vhs en France, au milieu des années 80, et je bondissais sur la moindre nouveauté à même de me rassasier :
American Collège, Bonjours Les Vacances, Les Bleus, Caddyshack, la trilogie Porky's, etc...

Le plus dingue, c'est que encore aujourd'hui, je continue à les regarder assez régulièrement; c'est plus de la nostalgie qu'autre chose, mais au bout de quelques minutes, c'est reparti comme il y a 30 ans : en regardant John Belushi et ses potes organiser une "toge-party" dans "American Collège", ou Chevy Chase vanner à tout bout-de-champ dans "Fletch", j'ai la banane pour la journée !
Quand on y réfléchit ces films sont un peu les "American Pie" et autre "40 ans Toujours Puceau" de ma génération (les pattes d'eph et les colles pelle-à-tarte en plus !).

Dans "Meatballs", Bill Murray est grand : c'était son premier film, et en plus il avait le rôle principal; on sent bien qu'Ivan Reitman lui a laissé le champ libre, et le Bill en a largement profité... Incroyable le nombre de scènes ou le partenaire en face de lui ne sait pas quoi dire ou comment réagir ! Mais bon, quand on a un Bill Murray dans son film, ne pas le laisser improviser serait un crime pur et simple, non?

La bande annonce : 

 
 

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